1 — Types de congés indemnisables
Le compte épargne temps peut être utilisé, à l'initiative du salarié, pour bénéficier de :
- l'un des congés sans solde prévus par la loi ou par des dispositions conventionnelles applicables à l'entreprise,
- un passage à temps partiel lorsque le temps de travail est déterminé en heures ou à temps réduit lorsque le temps de travail est déterminé en jours,
- une cessation totale ou progressive d'activité.
La prise des jours pourra être mise en oeuvre à tout moment dans la limite des contraintes de service.
Dans l'année suivant le dépôt, si le salarié souhaite poser des jours (dans la limite de 5 jours) et sous réserve d'un délai de prévenance de 30 jours, l'absence ne pourra pas être refusée.
Dans l'année suivant le dépôt, le salarié souhaitant poser le nombre de jours acquis dans son CET, pourra poser le nombre de jours souhaités sous réserve d'un accord préalable de sa Direction.
2 — Montant de l'indemnisation
L'indemnité versée au salarié lors de la prise de l'un des congés cités plus haut ou devant être versée dans le cadre de la cessation progressive d'activité, est calculée en multipliant le nombre de jours indemnisables par la valeur d'un jour de congé au moment du départ en congés.
Elle est versée à l'échéance normale de la paye sur la base de l'horaire pratiqué par le salarié au moment du départ en congé. Le nom du congé indemnisé, sa durée au titre du mois considéré et le montant de l'indemnisation correspondante sont indiqués sur le bulletin de paie remis au salarié.
Lorsque la durée du congé est supérieure à la durée indemnisable, le paiement est interrompu après consommation intégrale des droits acquis. L'utilisation de la totalité des droits inscrits au CET n'entraîne pas la clôture de ce dernier, sauf congé de fin de carrière.
3 — Reprise du travail
Sauf si le congé pris dans le cadre du CET précède une cessation totale d'activité, le salarié retrouve, à l'issue du congé, son précédent emploi ou un emploi similaire assorti d'une rémunération au moins équivalente.
Le collaborateur ne peut, en l'absence de dispositions légales ou conventionnelles plus favorables, sauf accord de la Direction, reprendre le travail avant l'expiration du congé.