L'intercontrat est une période pendant laquelle le salarié n'est pas affecté sur un projet et se trouve dans l'attente d'une nouvelle mission. Il est entendu qu'un salarié qui n'est pas affecté à temps plein sur une activité est considéré comme étant en intercontrat le reste du temps disponible.
L'intercontrat fait partie de la nature même du métier du conseil et services aux professionnels.
Scalian définit des actions pour mettre à profit cette période afin que le salarié développe ses compétences et maintienne son employabilité. Ces actions sont les suivantes :
- accès à des modules d'e-learning,
- participation aux practices,
- mise en oeuvre de formations (actions de formation planifiées, CPF)
Ces actions permettront au salarié de découvrir ou approfondir des compétences métiers, fonctionnelles ou techniques.
En cas de prolongement de la période d'intercontrat sans perspective de mission, une évaluation est effectuée par le manager et le HR Manager concernés afin de déterminer si l'employabilité du salarié est devenue mal adaptée aux activités de l'entreprise. Cette évaluation est conduite en lien étroit avec le salarié. Le cas échéant, le salarié est considéré en situation d'employabilité prioritaire (voir l'article dédié).
Toutes les éventuelles activités internes du salarié pendant la période d'intercontrat sont valorisées (code imputation, ...) et prises en compte dans le cadre de l'évaluation annuelle.
Le manager et le salarié doivent, avant la fin d'une mission, anticiper et prévoir le temps et les dispositions nécessaires pour minimiser la période d'intercontrat et sécuriser l'entrée du salarié dans une nouvelle mission.
La période d'intercontrat doit être utilisée afin de maximiser les chances du salarié de rentrer dans une nouvelle mission. Le salarié doit pouvoir compter sur l'aide du manager dans cette démarche. La recherche d'une nouvelle mission pour le salarié est de la seule responsabilité de l'employeur. Lors de l'évaluation annuelle, la période d'intercontrat doit être neutralisée. Cependant, si le salarié a profité de cette période pour développer ses compétences, celles-ci doivent être valorisées.